À l’heure où un véritable élan de solidarité avec les personnes fuyant l’Ukraine se manifeste en Pologne (et ailleurs en Europe), d’autres réfugiés, qui se pressent à la frontière avec le Bélarus, sont eux victimes de refoulements illégaux et de violences. Ces derniers, qui sont principalement originaires de Syrie, d’Irak ou d’Afghanistan, ne semblent pas mériter le même traitement. Cette solidarité sélective interroge et met en lumière l’hypocrisie des politiques d’accueil.